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14h30 - Manifestation (28 septembre 2005)

MANIFESTATION DU 28 sept

article tiré du monde.fr

Venant des UFR de sciences et techniques, de psycho-socio, de lettres et des sciences du sport, 2 000 étudiants et enseignants (1 300 selon la police) ont défilé, mercredi 28 septembre, dans les rues de Rouen. Le mouvement de grève contre la faiblesse des dotations accordées à l'université, déclenché le 12 septembre, jour de la rentrée, se prolonge. L'annonce de l'attribution d'une subvention de 1 million d'euros par le ministre délégué à l'enseignement supérieur, François Goulard, n'a pas suffi (Le Monde du 28 septembre).

Le vote du conseil d'administration de l'université appelant, mardi 27 septembre, à "une rentrée normale de toutes les composantes" n'a pas non plus eu l'effet espéré par le président Jean-Luc Nahel. En première ligne dès les premières heures du conflit, il a pu dénouer la question du règlement des heures complémentaires affectées à l'encadrement des stages étudiants qui avait poussé le conseil de gestion de la fac de sciences à ajourner la rentrée. Mais très vite, la crise des moyens qui ronge l'université de Rouen a ressurgi. En assemblée générale, enseignants et étudiants l'ont sommé de négocier des moyens supplémentaires avec le ministère.
L'université de Rouen compte parmi les établissements qui sont sous-dotés avec 81 % de la dotation globale de fonctionnement théorique au regard des critères officiels fixés par le ministère.
"RATTRAPAGE"
L'éclatement récent de l'université sur six sites de l'agglomération rouennaise "coûte cher" , alerte Jean-Luc Nahel, qui vient de recevoir le rapport de l'inspection générale malmenant le fonctionnement de l'établissement sur la question du paiement des heures complémentaires.
Selon M. Nahel, la subvention de 1 million d'euros devrait être "immédiatement" utilisée pour la maintenance, avec, notamment, des embauches de personnes pour la sécurité de la faculté de droit-gestion comme l'exige la commission de sécurité, le paiement de la facture de gaz et la mise en sécurité des bâtiments des sciences...
Pour Juliette, étudiante en 2e année de physique, qui défilait mercredi, "ce million, ce n'est que du rattrapage". "On veut de la récurrence, dit-elle. La pénurie, ça se répercute tous les jours. Rien qu'avec la fac de sciences, on a réussi à faire descendre le ministre à Rouen. Maintenant, on veut du concret et des écrits".