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15h45 - Réunion avec le cabinet du recteur (313 septembre 2005)

REUNION AVEC LE CABINET DU RECTEUR (15h45)


Compte rendu de la réunion effectué par Elodie, membre de la délégation.

" Comme prévu, la délégation a rencontré quelques membres du cabinet du recteur :

-M. Lebas : conseiller du recteur pour les affaires universitaires (ancien président de l’université du Havre)
-M. Demazieres : directeur du cabinet du recteur (à ce poste depuis 15 jours)
-Mme Neau : Représentante du recteur dans les conseils d’administration des établissements supérieurs
-La secrétaire générale du rectorat.

Mme Neau et la secrétaire ne sont pas intervenues pendant l’entretien. Elles devaient, sans doute, faire un compte-rendu pour le recteur, le ministère.

Voici notre compte-rendu :

Au sujet des heures d’encadrement, après explication des professeurs, M. Lebas parle d’un « malentendu », il affirme, « y’a pas de problème », « elles doivent être payés ». Un problème de réglé (en partie !) : on ne nous parle plus de question juridique, il est légal et normal de payer ces heures.

Payer, mais avec quoi ??

C’est génial, ce matin est arrivé miraculeusement le rapport de l’inspection générale ! (Un rapport qu’on attend depuis quelques mois déjà... mais c’est un pur hasard s’il est arrivé le lendemain de la fermeture de l’UFR !) D’après M. Lebas ce rapport montrerait que la situation de la fac de Rouen nécessiterait plus de moyens financiers.
C’est pour ça qu’on a droit à une « rallonge » de 150 000 € sur notre Dotation Globale de Fonctionnement et de 100 000 € sur les surfaces recherche pour l’année 2005. En plus on nous donne à titre rétroactif 40 000 € pour les surfaces recherche de l’année 2004.
Ce qui nous fait en tout 290 000€. Le problème c’est que cet argent, il nous avait déjà été promis en janvier 2005 à partir du moment où l’université votait le budget…
Voyons le côté bénéfique : 290 000 € sont débloqués…

Ce qui nous a paru très étonnant, c’est que le rectorat ne savait pas que la situation financière était aussi critique, à les écouter on serait presque riche à la fac de Rouen !

Concernant le problème de la DGF. On rappelle que le ministère ne nous accorde que 80% de la somme qu’il estime nécessaire à l’université de Rouen pour fonctionner (cette somme c’est la DGF). Le cabinet du recteur a expliqué que la DGF est calculée de manière rationnelle suivant une norme appelée norme SANREMO (Système Analytique de Répartition des Moyens), mais pour le pourcentage….on nous parle d’ « arbitrage au niveau national », ça dépendrait du « passé des universités » en tout cas rien de bien rationnel, ça serait plutôt à la tête du client !!


On nous a conseillé d’arrêter le mouvement, de reprendre les cours et de monter des dossiers bien ficelés pour obtenir davantage de moyens. (Petite précision :les dossiers, ce n’est pas aux étudiants ou aux professeurs de les faire mais au président de l’université). Bien sûr nous leur avons dit que nous n’arrêterons pas le mouvement tant que la DGF ne nous sera pas intégralement versée.

En tant qu’étudiants, nous avons expliqué au cabinet notre situation :
Nous sommes arrivés lundi matin et avons vite compris qu’il y’a de gros problèmes budgétaires : l’université ne pouvait même pas payer les heures d’encadrement de 2004/2005, nous avons bien dit au cabinet que pour nous, c’est un non-sens t o t a l.
Nous avons peur d’une part de ne pas avoir nos diplômes (UE non validées), d’autre part de suivre un enseignement très médiocre faute de moyens.
On a bien sûr essayé de savoir comment est calculé ce fameux pourcentage de la DGF effectivement attribué… (sans grand succès d’ailleurs)
Ensuite on leur a expliqué que le mouvement est collectif :
- Que les étudiants ne suivent pas simplement les profs.
- Que nous sommes décidés à ne pas nous laisser démonter par des dissensions corporatistes.
- Qu’on est avant tout membres de l’université de Rouen et non de l’UFR des sciences.
Enfin que cette situation nuit à la réputation de l’université mais aussi à plus long terme à l’image de la région.

Maintenant on espère simplement que le cabinet a compris nos revendications et qu’il saura les transmettre au ministère pour que la situation soit réglée au plus vite. "



A l'issue de cette réunion , il est apparu que les propos du président sont contradictoire. Il a été décidé de lui rendre visite le lendemain matin pour obtenir des explications et connaître les résultats de son entrevue au ministère

rendez-vous à 10h00 aux services centraux