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10h00 - Assemblée générale (19 septembre 2005)

Compte rendu de l'assemblé générale par élodie

Assemblée générale du 19 septembre

Cette assemblée avait pour but d’informer des conclusions des différentes réunions tenues depuis la dernière AG, de faire un bilan des actions déjà menées, et de déterminer les actions à venir.
1er constat : la mobilisation est toujours aussi forte (voire plus forte), l’amphi Langevin était bondé.
2ème constat : au niveau de l’organisation de l’assemblée générale, seulement trois personnes menaient la discussion : un enseignant chercheur, un membre du personnel IATOS et une étudiante. Ces personnes ont de plus été élues au début de l’assemblée. Cette façon de procéder a permis à cette AG d’être beaucoup plus claire.

NOUVELLES INFORMATIONS
Depuis Jeudi 15 se sont tenues deux réunions importantes :
-Une réunion entre le doyen de l’UFR des sciences, les directeurs de recherche et les membres du conseil de gestion.
-Une réunion entre le président de l’université M. Nahel et les doyens.
Le président s’est engagé à payer les heures d’encadrement des stages et des TER (Travaux d’études et de recherche) après aval du Conseil d’Administration du mardi 20 septembre. Le président s’est de plus engagé à fermer l’université si ses revendications n’étaient pas obtenues. Ses revendications comprendraient un minimum de 89% de la Dotation Globale de Fonctionnement.

Par ailleurs, lors du 20ème anniversaire d’un site scientifique, trois étudiants ont rencontré M. Albertini (le maire de Rouen) ainsi que d’autres personnalités de la vie politique de Rouen. Ceux-ci ont affirmé être au courant de la situation de crise de l’Université et s’engagent à intervenir si la crise ne se résout pas.

BILAN DES ACTIONS
En seulement une semaine, les heures d’encadrement sont passées de l’illégalité à la légalité !
Les 290 000€ promis par le ministère en janvier sont en passe de devenir réalité.
Les actions ne sont donc pas restées sans effet !
Cependant l’Université de Rouen a besoin de 100% de sa DGF (la DGF est la somme calculée et allouée par le ministère qui permet à une université de fonctionner « tout juste »), de 140 postes IATOS et d’environ 45 enseignants chercheurs. C’est pourquoi, après un vote de l’assemblée, le mouvement continue.
Par ailleurs, suite à l’interrogation d’un étudiant, les enseignants se sont bien engagés à continuer le mouvement jusqu’à ce que les quatre revendications soient obtenues, et pas seulement la revendication concernant le paiement des heures d’encadrement : « la condition ne sera pas suffisante pour reprendre nos enseignements ».

ACTIONS A MENER.
-Les autres UFR commencent à ouvrir, il faut donc les informer de la situation et les convaincre de rallier le mouvement. (Lors de l’assemblée des professeurs/étudiants d’autres UFR ont manifesté leur soutien)
-Alerter les médias est quelque chose de fondamental dans une action comme celle-ci, c’est pourquoi un communiqué de presse a été rédigé depuis la dernière assemblée et a été voté dans cette assemblée. Il a été envoyé dans la journée à beaucoup de médias français…